Une étude australienne a révélé que moins de 30% des femmes enceintes sont suffisamment actives durant la grossesse.

En effet, pour plusieurs, la grossesse est synonyme de période nécessitant un arrêt, un repos. Il faut dire que la fatigue vécue lors du premier trimestre renforcit cette idée préconçue. Or, les nouvelles recommandations dans le domaine sont unanimes : l’activité physique chez la femme enceinte entraîne plusieurs bienfaits. Parmi ceux-ci, notons une diminution du risque de pré-éclampsie et de diabète de grossesse ainsi qu’une diminution du risque de complications à l’accouchement, comme la Césarienne.

Selon les recommandations canadiennes et américaines, la femme enceinte devrait faire 30 minutes d’activité physique par jour ou 150 minutes par semaine. Celles qui prenaient part à des activités physiques avant d’être enceintes peuvent les poursuivre durant la grossesse. En fait, il est recommandé d’ajuster l’intensité de celles-ci. Une intensité modérée est souhaitée et le meilleur signe est le test de la parole. Si la femme peut entretenir une conversation durant l’exercice, c’est que l’intensité modérée est respectée. Évidemment, les sports à risques de chute tels la randonnée pédestre, le vélo, le ski alpin, l’équitation, la gymnastique et l’escalade devraient être remplacés par la marche sur terrain plat, le vélo stationnaire, la natation ou le yoga. Il en est de même pour les sports de combat.

L’exercice physique régulier est également suggéré chez les femmes qui étaient sédentaires avant la grossesse. Elles devraient débuter par des séances de 15 minutes d’exercice continu à raison de 3 fois par semaine et augmenter graduellement à 30 minutes, 4 fois par semaine.

Les signes qu’une activité ne convient pas sont : un essoufflement, un inconfort, des étourdissements, des douleurs thoraciques, des contractions utérines douloureuses, des pertes de liquide amniotique et des saignements vaginaux.

Au niveau périnéal, les fuites urinaires ainsi que la sensation de lourdeur vaginale signifient que l’activité surpasse les capacités de votre plancher pelvien. La rééducation durant la grossesse vous permettra de demeurer active plus longtemps et surtout, une récupération plus rapide en post-partum. N’hésitez donc pas à obtenir une évaluation des performances musculaires de votre plancher pelvien!